Jeudi 30 novembre, les camarades de Thiers se sont mobilisés pour affirmer leurs revendications quant à la “réorganisation du temps de travail” que la Mairie veut imposer à ces agents. Comme précisé dans l’article de La Montagne, il ne s’agit pas tant de temps de travail, il s’agit d’une pseudo optimisation du service qui consiste en fait à accumuler les heures supp’ au détriment des agents et des usagers. La mairie de Thiers ne compte pas embaucher. Elle ne compte pas non plus s’interroger sur l’orientation du service public que les agents peuvent rendre avec quels moyens.
S’il n’y avait qu’à Thiers qu’on trouvait ce genre de situation…
Partout, les agents sont devenus corvéable à merci. Partout, on leur reproche l’existence massives d’heures supplémentaires en RTT ou conservés sur des CET blindés. On dirait que les collectivités viennent de s’apercevoir qu’il faudrait un jour passer à la caisse pour toutes ces heures travaillées par des équipes en sous effectifs.
Article de La Montagne sur La mobilisation Thiernoise.
Quand une centaine de personnes se réunissent dans une ville de 11 000 habitants pour protester contre des dispositions de “ressources humaines” dont personne ne veut, la collectivité devraient s’interroger sur sa gestion des agents…
Ces manifs sont appelés à se multiplier si les collectivités ne se mettent pas à la page pour gérer mieux leurs personnels, en oubliant parfois que ce sont des êtres humains qui ont des vies en dehors du service, qui ne peuvent se permettre de travailler gratuitement 200 heures par an, avec des conditions de travail qui n’en finissent pas de se détériorer.
Nous sommes des fonctionnaires, attachés au service public, nous ne sommes pas des pions qu’on déplace à l’envie…