Il semblerait que nos chères collectivités peinent à recruter ces dernières années. Étonnant non?
Pourquoi ne pas rejoindre les cohortes de la territoriale, bouffis d’avantages, invirables et surpayés?
Analysons la situation à l’aune des faits sans se référer aux légendes urbaines que Stanislas Guérini met en avant.
Tout d’abord, les revenus. Les territoriaux sont grassement payés à ne rien fouttre… trop payés? Les échos ne semblent pas de cet avis:
Article des échos: le salaire mirobolant des privilégiés de la territoriale et leur évolution ridicule.
Quitte à être payer à buller de façon éhonté, les territoriaux peuvent se le permettre pour l’éternité! Ils sont invirables! Ce n’est pourtant pas Ce que dit l’article suivant:
l’article 93 de la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la FPT prévoit qu’un fonctionnaire territorial peut être licencié pour insuffisance professionnelle. Celle-ci n’est pas définie dans le statut général de la fonction publique ni dans aucun autre texte juridique.
Il paraît aussi que devenir fonctionnaire ouvre la voie à une montagne d’avantages. Encore faut-il y parvenir! Les contractuels se multiplient à vitesse grand V dans les collectivités. On propose des des contrats de 3 mois pour essai, voir 6. On multiplie les CDD jusqu’à l’overdose au delà de la limite légale, alors que la période d’essai qu’on appelle pompeusement stagiérisation chez nous dure un an!
Article d’acteurs publics: les contractuels dans la fonction publique. Chiffres et évolution.
Au cas où, les collectivités se donnent le droit de casser toute velléité de devenir des fonctionnaires capables en limitant l’existence des candidats à leur seul travail immédiat. Dans le privé, on appelle ça être corvéable à merci. Dans la fonction publique, on appelle ça le contrat de mission. Attractif non?
Le statut protège le paradis territorial de façon immuable… Et bien non! Notre vaillant ministre souhaite par dessus tout s’aligner sur le privé. Et supprimer les particularités de notre cadre d’emploi.
Lien: la remise en question des statuts, une entreprise proritaire de la Macronie.
Après l’énumération de toutes ces merveilles, on ne peut que se demander pourquoi les collectivités peinent à recruter! D’où cela peut-il bien venir?