Le mouvement est parti du périscolaire, et grâce à la solidarité entre les services, la moitié des agents de la commune se sont retrouvés devant la mairie pour dire leur détresse face à des conditions de travail qui vont de mal en pis.
Le sous effectif nuit au travail, donc à la santé des agents, donc au service public. Les usagers feraient bien de prendre soin de ceux qui font le service, qui travaillent à leur service.
La mairie a fait mine de découvrir les difficultés de ses agents qui multiplient les signes de fatigue et de lassitude, de souffrance au travail. Visiblement, l’affichage dont ils font les frais est plus important à leurs yeux que les difficultés de ceux qu’ils envoient aux charbons.
Quand la moitié du personnel d’une collectivité de réunit devant la mairie par un beau matin, le maire devrait se poser des questions sur le modèle qu’il propose…
En tous cas, un grand bravo aux copains et aux camarades qui ont choisi d’agir! C’est une belle première étape et une chouette base de négociation!